CFTM-DT

CFTM-DT, TVA, Montréal

Groupe TVA Inc.

StationYearChannelNetwork AffiliateOwner/Info
CFTM-DT201110.1 (10)TVAGroupe TVA Inc.
CFTM-TV199010TVAGroupe TVA Inc.
CFTM-TV196110TVAGroupe TVA Inc.

1960

Paul L’Anglais & associés fut une des premières entreprises à soumettre une demande pour la création d’une nouvelle station de télévision de langue française à Montréal. La requérante proposait d’utiliser le canal 10 avec une puissance apparente rayonnée de 325 000 watts vidéo et 195 000 watts audio. La hauteur d’antenne (HEASM) serait de 964 pieds et les transmissions seraient omnidirectionnelles. Paul L’Anglais, ancien directeur de la production et des ventes chez Télé-International Corp. inc., serait vice-président et directeur commercial pour le canal 10. J.A. DeSève, ancien vice-président et directeur général de Télé-International, deviendrait président et directeur général de la nouvelle société de télévision. André Ouimet, ancien contrôleur général de la Compagnie France Film et ses entreprises affiliées, puis directeur de la SRC pour le Québec et directeur du réseau de télévision française de Radio-Canada, serait vice-président et directeur général adjoint. Parmi les autres dirigeants de l’entreprise se trouvaient Maurice D. Godbout (avocat), Jean-Paul Ladouceur (directeur artistique, Compagnie France Film), Marcel Piché (avocat et consultant du travail) et Lionel Leroux (notaire). Pour mémoire, L’Anglais était âgé de 52 ans : il avait 28 ans d’expérience comme metteur en scène pour le music-hall, la radio, la télévision et le cinéma.

La nouvelle station diffuserait 55 heures d’émissions par semaine, dont 30,5 heures en direct et 24,5 heures d’émissions préenregistrées. Le contenu canadien serait de 69,4%. Après les six premiers mois en ondes, la programmation atteindrait 65 heures par semaine. Au lieu de rivaliser avec le service déjà offert par la SRC, L’Anglais préconisait une politique de programmation visant à lui fournir un complément, surtout dans la perspective de rapatrier une grande partie de l’auditoire de Montréal qui regardait la télévision américaine. La station commencerait par diffuser deux heures par semaine de théâtre en direct, diffusant dans un deuxième temps des productions scéniques réalisées par deux troupes de théâtre éminentes de Montréal. La date de lancement dépendrait de la construction d’équipements de transmission télévision multicanaux au sommet du mont Royal, qui devaient être partagés par les radiodiffuseurs privés et la SRC.

Le 22 mars, le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion accordait à Joseph Alexandre DeSève une licence d’exploitation de la première chaîne de télévision privée à Montréal. DeSève représentait le groupe L’Anglais. Des demandes concurrentes pour une licence française furent soumises par Raymond Crépault (SDEC), la Compagnie de publication de « La Presse » ltée, et la station de radio CKVL ltée (en partenariat avec la « United Amusement Corporation »). Ces demandes furent toutes refusées. Marconi Canada recevait l’approbation d’exploiter une station de télévision de langue anglaise à Montréal sur le canal 12. Ainsi, chacune de ces deux nouvelles stations offrirait une alternative à Montréal dans sa langue respective – depuis plusieurs années déjà la SRC avait exploité la station de télévision française CBFT et la station anglaise CBMT. Aucune des requérantes ne prévoyait de télédiffuser en début de journée, mais chacune espérait diffuser des émissions éducatives spécialement conçues pour des étudiants d’université en fin de matinée.

L’entreprise s’appelait maintenant la Corporation Télé-Métropole. Parmi les dirigeants de CFTM-TV, on peut noter J.A. DeSève (président), Paul L’Anglais (vice-président), André Ouimet (deuxième vice-président et contrôleur général), Maurice D. Godbout (secrétaire-trésorier), Roland Giguère (directeur), Maurice Bastien (réalisateur) et Maurice Doucet (ingénieur en chef).

Les stations de télévision privées nouvellement autorisées formaient la « Independent Television Organization » (ITO, ou « Organisation de télévision indépendante »)  dans l’espoir de créer un deuxième réseau de télévision qui ferait compétition à la SRC. Parmi les officiers de l’ITO on peut noter: Richard E. Misener de CFCF-TV (président), Ralph Misener de CJAY-TV (vice-président), Charles Baldour de CFTO-TV (secrétaire) et E.L. Bushnell de Bushnell Broadcasting (trésorier). Les administrateurs élus comprenaient Finlay MacDonald (président de CJCH), Paul L’Anglais (vice-président de CFTM-TV), Gordon Love (président de CFCN), G.R.A. Rice (président de CFRN) et Art Jones (président de CHAN-TV).

Publicité: Si vous visez le marché francophone de Montréal … choisissez le canal 10, CFTM-TV – cela vous permettra d’atteindre 2,97 millions de téléspectateurs francophones pour lesquels le canal 10 fait partie intégrante de leur vie. En ondes début 1961. La Corporation Télé-Métropole. Studios et les bureaux situés au 1405, de Maisonneuve, Montréal.

À l’automne, CFTM-TV travaillait sur la construction de ses studios et bureaux. Il était prévu que dès l’année suivante la station emploierait plus de 150 personnes. Initialement, CFTM exploiterait deux studios et une unité mobile, ces infrastructures devant atteindre quatre studios et deux unités mobiles une fois la station pleinement opérationnelle. La station serait également prête pour la télédiffusion en couleur lorsque le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion y donnait le feu vert.

CFTM-TV commandait du matériel d’une valeur de 500 000 $ à la Compagnie générale électrique du Canada Limitée. Selon GE Canada, ce serait la toute première fois que certains de ces équipements allaient être utilisés par l’industrie de la télévision canadienne. La commande incluait douze tubes de caméra orthicon EMI de type 203; un projecteur de film de télévision de mouvement continu; un commutateur vidéo transistor; des générateurs d’effets spéciaux; des magnétoscopes ainsi que d’autres équipements.

1961

Le 19 février, CFTM Canal 10 entrait en ondes. Les lettres « TM » dans l’indicatif rappelaient le nom de la propriétaire de la station, Télé-Métropole.

La soirée inaugurale présentait une émission gala spectaculaire appelée « Du Neuf au Dix! »

Parmi les invités de marque au lancement officiel, on peut noter l’archevêque de Montréal, Monseigneur Paul-Émile Léger, le maire de Montréal Jean Drapeau, et le premier ministre du Québec Jean Lesage, qui déclarait que la télévision avait « un énorme pouvoir et donc, d’énormes responsabilités — nous sommes sûrs que Télé-Métropole servira les intérêts du Canada français ».

Parmi les émissions diffusées lors de son entrée en ondes, on peut noter « Poivre et sel » à 16h30, et « Je me souviens » à 19h30. CFMT-TV était la plus importante station de télévision francophone privée dans la province de Québec, son signal couvrant un rayon de plus de 100 km autour de Montréal.

1965

CFTM-TV avait une puissance apparente rayonnée de 325 000 watts vidéo et de 160 000 watts audio.

1966

CFTM-TV diffusait sa première émission de télévision en couleur.

1967

Slogan de publicité: « Le monde coloré de la ville de Montréal française ».

1968

Claude Lapointe était directeur des nouvelles.

Le 3 septembre Joseph Alexandre de Sève décédait. Il aurait eu 72 ans le 14 septembre suivant. Il fut président et fondateur de la Corporation Télé-Métropole inc., titulaire de la licence de CFTM.

En mémoire du fondateur de TVA, le gouvernement municipal de la Ville de Montréal décidait de donner le nom de « rue Alexandre-DeSève » à la rue qui longeait l’édifice de Télé-Métropole.

Paul L’Anglais, directeur commercial et chef de sa propre entreprise de représentants des ventes, fut nommé président du conseil d’administration de Télé-Métropole. Roland Giguère, directeur adjoint, fut nommé président et directeur général.

1969

Roland Giguère, président et directeur général de Télé-Métropole, annonçait les nominations de Robert L’Herbier comme vice-président de la programmation et de la production; de G.W. Bélanger en tant que vice-président des ventes et de la promotion; et de Robert Trudeau comme vice-président et administrateur général. Toutes ces nominations furent au niveau corporatif.

Le 11 décembre, l’autorisation fut accordée pour le transfert de 77,6% des actions avec droit de vote de la Corporation Télé-Métropole de la succession de J.A. DeSève. Par la volonté du président défunt, les exécuteurs suivants furent nommés: MM. Marcel Faribault, Roland Giguère, Léo Lavoie, Lionel Leroux et J. Émile Maheu (exécuteurs testamentaires et fiduciaires). Les exécuteurs contrôleraient le conseil d’administration. Cette décision n’approuvait que le transfert du contrôle de la société au groupe des exécuteurs de l’époque.

1970

Slogan de publicité: 10 CFTM – la station de télévision la plus « écoutée » du Canada.

Les installations de CFTM étaient maintenant entièrement mises à jour pour la télédiffusion en couleur.

Les productions locales totalisaient 83,5 heures par semaine, soit 71% du temps d’antenne hebdomadaire de 118 heures. Dès l’automne, 8,5 heures étaient consacrées aux émissions d’affaires publiques.

1971

Le réseau TVA commençait ses opérations le 12 septembre, reliant CFTM Montréal, CFCM-TV Québec et CJPM-TV Chicoutimi.

1974

Télé-Métropole was listed on the Montreal Stock Exchange.

1975

La construction du nouveau bâtiment de onze étages fut achevée. Situé au 1600, boulevard de Maisonneuve Ouest, il abritait les bureaux de la station et du réseau, ainsi que trois studios.

1977

CFTM-TV poursuivait son expansion, avec la construction des studios « G » et « H ». À cette époque, Télé-Métropole avait 650 employés et produisait quelque 70 heures de programmation locale par semaine.

1979

La licence du réseau TVA fut renouvelée jusqu’au 30 septembre 1982. Lorsqu’elle avait obtenu sa première licence en 1971, TVA n’avait que trois stations. Le réseau avait maintenant neuf stations et quatre réémetteurs, atteignant ainsi plus de 98% de la population francophone du Québec. Le CRTC suggérait que TVA constitue de plus en plus une alternative de programmation viable au réseau de Radio-Canada, et ce sur une base nationale. Le Conseil demandait encore une fois une plus grande décentralisation du réseau, avec plus d’émissions produites par ses affiliées, en particulier CFCM-TV à Québec. Le service devrait également atteindre la Gaspésie et d’autres régions du Québec qui n’étaient pas encore desservies. La licence de CFTM fut renouvelée en même temps.

1979-80

Gaston W. Bélanger, vice-président et directeur général, fut promu au poste de président et directeur général de Télé-Métropole.

1981

J. Richard Genin fut nommé vice-président des ventes à CFTM-TV. À cette époque il était également président de TVA.

1982

Lorsque leur contrat vint échéance, 175 techniciens déclenchaient une grève. Télé-Métropole refusait les demandes syndicales d’une augmentation de salaire de 12%.

1984

Claude Veillet fut nommé directeur du développement de la programmation de Télé-Métropole inc.

Le 7 mars, le CRTC approuvait la demande de modification de la licence de CHEM-TV Trois-Rivières en autorisant la titulaire à diffuser des émissions provenant à temps partiel de CFTM-TV Montréal et CHLT-TV Sherbrooke à la place des émissions provenant à temps partiel de CHLT-TV. En outre, la titulaire continuerait à diffuser des émissions provenant de ses studios à Trois-Rivières.

Les techniciens de Télé-Métropole votaient à 86% en faveur de l’acceptation d’un retour travail. Selon le président du syndicat, Serge Bouchard, le lock-out acrimonieux de 15 mois fut « le plus long conflit syndical dans l’histoire de la télévision en Amérique du Nord ».

Yolande Lecuyer était journaliste à CFTM.

1985

Power Corp. annonçait son intention d’acheter 99,6% des actions avec droit de vote de catégorie A et 38% des actions de catégorie B de Télé-Métropole. T-M était propriétaire de CFTM-TV Montréal, CJPM-TV Chicoutimi, et avait un intérêt de 33,5% dans Pathonic Communications inc. (CHLT-TV Sherbrooke et CHEM-TV Trois-Rivières). Les quatre stations faisaient partie du réseau TVA dont CFTM-TV constituait la tête – CFTM était la station de télévision francophone la plus importante et la plus rentable du Canada et un important centre de production. Au moment de présenter sa demande au CRTC, Power Corp. faisait face à deux enjeux publics de taille, ceux de la concentration et de la propriété mixte des médias.

1985-86

Richard Genin était vice-président des ventes.

1986

CFTM-TV installait douze SK-97 de Hitachi Denshi en vue de remplacer ses caméras de studio.

Power Corporation échouait dans sa tentative d’acquérir Télé-Métropole. L’audience devant le CRTC fut dominée par les enjeux de la concentration et de la propriété mixte des médias. Selon le CRTC, Power Corp. n’avait pas démontré que son acquisition projetée de Télé-Métropole servait l’intérêt public.

Le Groupe Vidéotron ltée annonçait son intention d’acquérir Télé-Métropole.

1987

Le 27 janvier, le CRTC approuvait les demandes visant l’autorisation de transférer le contrôle effectif de Télé-Métropole inc., de la succession J.A. DeSève, de la Fondation J.A. DeSève et de Ciné-Monde inc. au Groupe Vidéotron ltée. La demande de Vidéotron comprenait un investissement substantiel dans la programmation et la rénovation des installations existantes de T-M. En approuvant la demande, le CRTC disait que le dynamisme de Vidéotron, combinée à l’expertise de la plus grande station de télévision de langue française privée du Canada, permettrait d’assurer la continuité tout en ouvrant de nouveaux horizons pour les productions canadiennes de langue française.

1988

Michel Héroux fut nommé chef de la direction du réseau de télévision TVA après un court mandat en tant que directeur général par intérim. Il fut également élu au conseil d’administration de TVA.

Michel Héroux, directeur général de TVA depuis février, fut nommé président du réseau, succédant à Gilles Lauzon, qui demeurait au poste de président du conseil.

Vincent Gabriele, vice-président de la programmation et de la production, quittait CFTM-TV.

1988-89

Après avoir travaillé pour Radio-Canada, Huguette Marcotte fut nommée vice-présidente exécutive et chef de l’exploitation de CFTM-TV.

1989

Télé-Métropole Inc. faisait l’acquisition du contrôle du Réseau Pathonic inc. Pathonic détenait ou contrôlait les stations suivantes : affiliées à TVA: CFCM-TV Québec, CFER-TV Rimouski et CFER-TV-2 Gaspé-Nord, CHLT-TV Sherbrooke, CHEM-TV Trois-Rivières, CIMT-TV Rivière-du-Loup ; affiliées à la SRC: CKMI-TV Québec (diffusant en anglais), CKRT-TV Rivière-du-Loup (diffusant en français) ; et finalement affiliée à Quatre Saisons: CFTF-TV Rivière-du-Loup. Le Groupe Vidéotron ltée possédait 99,7% des actions avec droit de vote et 40,8% de toutes les actions en circulation de Télé-Métropole à cette époque. En plus de CFTM, Télé-Métropole détenait également CJPM-TV Chicoutimi et CJPM-TV-1 Chambord. Télé-Métropole fut l’entreprise fondatrice du réseau TVA et à cette époque détenait 20% des droits de vote dans le Réseau de télévision TVA inc.

André Provencher fut nommé directeur de la programmation et Robert Lauzon directeur des ventes régionales et locales chez Télé-Métropole.

Guy Crevier, vice-président des nouvelles et des affaires publiques chez Télé-Métropole, fut promu au poste de président du conseil.

1990

Bernard Fabi fut nommé président et directeur général des stations régionales de Télé-Métropole.
Le nom de l’entreprise était maintenant le Groupe TVA inc.

1991

Mario Bertrand fut nommé président et chef des opérations de Télé-Métropole inc. alors que Serge Gouin devenait président de Télé-Métropole et président du Groupe Vidéotron ltée, actionnaire majoritaire de Télé-Métropole.

1992

Le 13 août, Télé-Métropole inc. recevait l’autorisation d’acquérir les 75% du Réseau de télévision TVA inc. appartenant à l’époque à Radio Nord inc. (25%), Télé-Inter Rives ltée. (25%) et Télévision de la Baie des Chaleurs inc. (25%). Cette acquisition permettait à Télé-Métropole de contrôler 100% du réseau.

1993

Guy Crevier, vice-président du marketing chez Télé-Métropole, succédait à Mario Bertrand en tant que président.

1995

Le 23 janvier, le CRTC approuvait la demande de modification de la licence de CFTM-TV en ajoutant à la licence la condition suivante: en plus des 12 minutes de matériel publicitaire visées au paragraphe 11 (1) du Règlement sur la télédiffusion, 1987, la titulaire ne pouvait diffuser plus de 12 minutes de matériel publicitaire par heure d’horloge dans une journée de radiodiffusion, afin de diffuser des infopublicités définies dans l’avis public CRTC 1994-139 et ce, conformément aux critères énoncés dans cet avis public, tel que modifié .

1996

Le Groupe Vidéotron nommait Jean Gariepy en tant que président de sa filiale Télé-Métropole, succédant à Claude Chagnon.

1996-97

Claude Chagnon devenait président et chef de l’exploitation du Groupe Vidéotron et président de sa filiale, Télé-Métropole, succédant à Serge Gouin, qui avait quitté l’entreprise après cinq ans dans ces mêmes postes. André Chagnon continuait à servir comme président-directeur général.

1998-99

Gaétan Girouard, 33 ans, un homme bien connu de plus d’un million de Québécois, fut retrouvé mort dans sa maison de la banlieue de Québec. Il fut coanimateur à l’émission de TVA, J.E.

1999

André Provencher fut nommé président de TVA International. Il resterait comme conseiller de programmation auprès de l’équipe de direction du Groupe TVA, tandis que François St-Laurent dirigerait l’unité de production de TVA International, basée à Los Angeles.

2001

Quebecor inc., filiale de Quebecor Média inc., faisait l’acquisition du Groupe Vidéotron ltée. Comme Quebecor serait propriétaire de deux réseaux – TVA et TQS – la société fut obligée de se départir de TQS inc. Plus tard dans l’année, TQS fut vendue à Cogeco Radio Télévision inc. et Bell Globemedia inc.

2006

Le 15 mars, le CRTC approuvait la demande présentée par Groupe TVA inc. Visant à obtenir une licence de radiodiffusion afin d’exploiter une entreprise de programmation de télévision numérique de transition associée à CFTM-TV Montréal. La requérante proposait que cette station diffuse en simultané le service de programmation analogique actuel de CFTM-TV à l’exception d’un maximum de 14 heures par semaine d’émissions non dupliquées par le service analogique. L’entreprise numérique serait exploitée à partir d’une tour située sur le toit du studio de CFTM-TV au canal 59VU avec une puissance apparente rayonnée (PAR) moyenne de 6 140 watts.

2009

Le 15 mai, au terme de l’audience ayant débuté le 27 avril, le CRTC annonçait le renouvellement de la licence des stations du Groupe TVA, ainsi que de CFTM-TV Montréal, pour une durée de deux années, à compter du 1er septembre 2009. Ce renouvellement de courte durée « donnerait à ces diffuseurs une certaine flexibilité au cours de la période actuelle d’incertitude économique ».

2010

Le CRTC approuvait la modification de l’actionnariat de Quebecor Media inc. par le transfert des actions dans QMI détenues par Capital d’Amérique CDPQ inc. à CDP Capital d’Amérique Investissement inc., une autre filiale de la CDPQ. Cette transaction n’affectait pas le contrôle effectif de QMI et de ses filiales titulaires de permis. Par l’entremise du Groupe TVA inc. et Vidéotron ltée, QMI possédait des entreprises de distribution de télédiffusion, des entreprises de programmation télévisuelle, une entreprise de télévision à la carte, des services spécialisés et une entreprise de vidéo sur demande.

2011

Le 12 juillet, le CRTC renouvelait administrativement la licence de CFTM-DT jusqu’au 31 août 2012.

La date limite pour les stations dans les marchés obligatoires pour la conversion de l’analogique au numérique était fixée au 31 août. À cette date, à 0h01, CFTM-TV fut remplacée par la station numérique CFTM-DT, canal 10 (virtuel 10.1).
Jean Neveu est décédé à l’âge de 70 ans. Il fut président du conseil d’administration de Quebecor, président du Groupe TVA et administrateur de Quebecor Media inc. Il avait débuté chez Quebecor en 1969 comme contrôleur et avait occupé plusieurs postes de gestion, y compris celui de vice-président senior.

(Pour plus d’informations sur CFTM et TVA, veuillez consulte l’histoire du « Réseau de télévision TVA » dans le Répertoire général).

2018

Le syndicat des employés de TVA votait à 97% en faveur d’un mandat de grève en juin. Les quelque 830 employés de TVA Montréal étaient sans convention collective depuis le 31 décembre 2016. L’une des principales préoccupations du syndicat était l’impartition de travail à d’autres filiales de Quebecor. Le syndicat représentait tous les employés de TVA, y compris les journalistes, les employés de bureau et les techniciens, à l’exception du personnel de vente.

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Effective September 1st 2019, we will only be adding new material to these station histories in exceptional circumstances. Our intent to chronicle the early days of these radio and television stations has been achieved, and many new sources and technologies, from the CRTC website to Wikipedia, and others, are now regularly providing new information in these areas.

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